Freelance : Comment fixer le prix de vos prestations ?

30 avril 2019 • Best practices
FILTRER
  • Catégories

 

Lorsque l’on devient freelance, il est parfois difficile de fixer le prix de ses prestations ; dois-je opter pour un taux horaire ou journalier ? Dois-je intégrer des frais ? Quels critères dois-je prendre en compte pour définir ma fourchette tarifaire ?  Autant de questions auxquelles il est important de répondre avant de vous lancer. 

Prestations

Fixer votre taux journalier

Il est primordial d’étudier le marché, le contexte et de connaitre les tarifs journaliers en vigueur dans le secteur dans lequel vous travaillez. Tim Free reste à votre disposition pour vous accompagner et vous aider à fixer votre tarification. 

Nous vous conseillons dans un premier temps de définir un salaire mensuel de référence, qui vous permettra ensuite de fixer le prix journalier de vos prestations, en estimant un nombre de jours travaillés annuel (par exemple 200 jours). Faites attention à ne pas surestimer le nombre de jours annuels travaillés (vous aurez besoin de congés !), ni votre taux journalier. “S’accrocher” à un tarif élevé trop longtemps risque d’allonger la durée d’inter-contrat et de faire baisser le montant de la facturation annuelle. 

Pour fixer votre tarif, vous devez prendre en compte les éléments suivants  

  • Vos expériences professionnelles (durée, contenu, type d’entreprise) 
  • Le périmètre de responsabilités que vous adressez et degré d’expertise sur votre domaine 
  • Vos compétences techniques  
  • Votre mobilité 
  • Les langues étrangères maitrisées 

Par ailleurs, il est important d’adapter son tarif en fonction : 

  • Du périmètre de responsabilité et du niveau d’expertise de la mission. Par exemple :  une mission avec du projet sera souvent mieux rémunérée qu’une mission de maintenance applicative. 
  • Des déplacements demandés, de la localisation (accessible en transport ou non) 
  • De la durée de mission 
  • Du secteur d’activité et du client 

Si vous êtes auto-entrepreneur, nous vous conseillons d’ajouter environ 30% à votre salaire net souhaité afin de couvrir vos différentes charges (fiscales et sociales).  

Dans le cas où vous disposez d’un autre statut (entreprise individuelle, …) il est important de noter que les charges peuvent parfois représenter 50% de vos bénéfices mensuels. 

Des tarifs qui fluctuent

Dans le domaine IT, on observe que les tarifs fluctuent en fonction du marché, c’est-à-dire de l’offre et de la demande. Dès que la demande est plus forte que l’offre, avec moins de personnes disponibles, les tarifs ont tendance à être tirés vers le haut.  

Les différences de tarif entre les consultants s’expliquent en fonction de leur mission et de leurs expertises et responsabilités :  pour les interventions ponctuelles/expertises, les tarifs sont plus élevés que pour les missions longues avec visibilité et possibilité de renouvellement. 

Important : Les tarifs des freelances ne peuvent pas être équivalents à ceux que pratiquent les ESN. En effet, les ESN justifient leur TJ par les responsabilités contractuelles endossées (projet au forfait, pénalités, gestion de projet et reporting, etc…), et des charges fixes liées à leur structure et organisation. 

Si les clients directs font appel à des consultants freelances, c’est aussi pour avoir des tarifs moins élevés à compétences égales ou supérieures 

De plus, il faut garder à l’esprit que chaque client possède sa propre grille tarifaire, négociée annuellement par les services achats avec l’ensemble des fournisseurs, avec des conditions tarifaires incluant fréquemment des remises annuelles