Consultant : 12 clés pour réussir un entretien client
Consultant : 12 clés pour réussir un entretien client
L’entretien est indéniablement l’étape clé du recrutement lors d’une recherche de mission ou de CDI. Avec ou sans expérience, cette étape n’est pas négligeable et se doit d’être préparée avec rigueur.
Comment montrer que vous êtes le profil idéal lors d’un entretien ?
Tim Free vous donne 12 clés pour parfaire votre entretien.
1. Se présenter à l’heure
Une évidence trop souvent oubliée : la ponctualité. Il s’agit de prévoir l’imprévu et de s’assurer que l’on ne sera pas en retard à son entretien qu’il soit en présentiel ou à distance : embouteillages, retard de train, difficulté pour trouver l’adresse, problème de connexion internet, caméra dysfonctionnelle, arrière-plan non flouté…
Prévoyez 10 à 15mn d’avance pour un entretien en présentiel et 10 minutes pour une visio afin d’éviter tout désagrément.
2. Porter une tenue professionnelle et adaptée
Ici encore, nous n’apprenons rien sur la nécessité de porter une tenue non seulement décente mais également en adéquation avec le lieu de travail de l’entreprise et son domaine. Si vous connaissez des personnes en interne, n’hésitez pas à leur demander conseil. Si non, jetez un œil aux réseaux sociaux de l’entreprise, notamment LinkedIn, cela peut vous donner une idée du code vestimentaire à adopter. En cas de doute, sachez qu’il vaut mieux être perçu comme trop bien habillé plutôt que d’opter pour un dresscode trop décontracté.
3. Apporter CV et notebook
Pour tout entretien, avoir votre CV sous les yeux vous permettra de ne pas vous contredire et d’appuyer ce que vous avancez. Il pourra ainsi vous servir de mémo et de guide si jamais le stress vous gagne lors de l’entretien. Par ailleurs, n’oubliez pas d’apporter un carnet de notes pour inscrire les points importants de votre échange et ne pas oublier ce qui a été dit. Prendre des notes durant un entretien envoie un message positif au client : vous êtes alors perçu comme motivé et intéressé par la mission.
4. Être souriant
Le stress d’un entretien nous ôte parfois notre sourire et notre aisance. Si l’entretien est un moment important, il ne doit pas vous empêcher de montrer vos qualités relationnelles, votre savoir-être, vos soft skills ou votre éloquence. Le sourire est souvent contagieux et il installera un climat de confiance avec votre client !
5. Connaître son client et sa société
Après la forme, discutons désormais du fond de l’entretien. Vous devez absolument connaître votre client ainsi que sa société. Nous ne parlons pas de connaître en détail l’entreprise mais de connaître le secteur dans lequel elle évolue, son activité, ses produits, ses services ou encore ses clients. Pour cela, n’hésitez pas à récolter des informations grâce à son site internet, des articles à propos de l’entreprise ou encore sur sa page entreprise sur LinkedIn. Plus vous en saurez sur la mission et l’entreprise, plus l’échange sera riche et constructif.
L’astuce Tim Free : n’oubliez pas de vous renseigner aussi sur votre interlocuteur (position dans l’entreprise, précédentes expériences, diplômes obtenus, etc.). Pour cela, son profil LinkedIn sera votre allié.
6. Construire son argumentaire en amont
Un entretien se joue à 50% en amont. Vous devez vous préparer pour vous mettre en valeur et convaincre le client que votre profil est idéal pour la mission. Pour cela, imaginez-vous répondre aux questions que se pose le client : pourquoi est-il/elle consultant ? depuis quand ? où ? avec qui ? quelles ont été les différentes missions accomplies ?
Retracez ainsi votre parcours professionnel et entraînez-vous à retranscrire votre expérience en tant que consultant.
Vous pouvez ensuite développer vos missions menées à bien d’autant plus si elles se rapprochent de celle décrite par le client. Vous pouvez préciser les noms des clients en évoquant par exemple le contexte client (rachat, construction de core model, déploiements…), votre positionnement (AMOA, MOE, avec l’intégrateur ou face à l’intégrateur…), l’organisation des équipes, le contenu des missions, les enjeux, les succès voire les difficultés de la mission.
Il est primordial de s’entraîner à prioriser les informations pour ne pas s’éparpiller le moment venu et passer du temps sur des points moins essentiels pour le client. L’important ici n’est pas de dresser une liste monotone et formelle de vos missions antérieures mais de citer celles qui ont un lien avec votre client et qui peuvent démontrer vos compétences et donc votre adéquation pour la mission.
7. Montrer son intérêt pour la mission
Partagez votre enthousiasme pour la mission ! Sans exclamations décalées ni réflexions familières, vous devez montrer votre intérêt, votre compréhension des enjeux et vos idées. En vous projetant avec envie, le client visualisera dès lors votre arrivée dans l’équipe ! N’hésitez donc pas à poser des questions (sur les clients, la taille et l’organisation de l’équipe, le nombre d’utilisateurs, les zones géographiques concernées, les logiciels utilisés…).
L’astuce Tim Free : parler à l’indicatif plutôt qu’au conditionnel pour assoir sa légitimité.
8. Être précis et illustrer son propos
Pour convaincre le client, vous devez faire preuve de précision et de concret. Chacun de vos propos doit être détaillé tout en restant pertinent. Ne vous perdez pas dans des phrases et explications interminables qui finissent par ne plus répondre à la question initiale de votre interlocuteur.
9. Ecouter activement
L’écoute active n’est pas toujours facile à adopter : il s’agit de rebondir au bon moment sans couper ni monopoliser la parole. A vous de saisir les opportunités pour enrichir votre échange avec le client et que la discussion soit la plus naturelle possible.
10. Se préparer aux questions potentielles du client
Il est toujours difficile d’anticiper les questions des clients mais le mot d’ordre reste tout de même l’honnêteté. On peut vous demander ce que vous préférez dans votre métier, les méthodes que vous utilisez, sur SAP par exemple, les différences entre les versions ECC et S/4, vos points forts… Peu importe le registre de la question et le détail que vous apportez à votre réponse, rien ne sert de mentir. Soyez simplement vous-même afin de convaincre plutôt que plaire au recruteur.
11. Parler de l’après
Enfin, préparez des questions à poser. Ne pas poser de questions à la fin d’un entretien peut entacher l’échange et laisser penser au client que vous n’êtes pas intéressé par la mission. Vous pouvez par exemple aborder la suite de l’entretien : quand aurez-vous la réponse ? Est-ce que d’autres candidats sont reçus en entretien ? Quelle date de début est souhaitée ? Cela montrera au client que vous portez un intérêt certain pour l’entreprise et la mission proposée.
12. Soigner la fin de l’entretien
Nous avons souvent tendance à croire qu’une fois les questions terminées, une simple poignée de main permet de conclure l’entretien. N’oubliez cependant pas de remercier votre interlocuteur et renouvelez-lui votre motivation si la mission vous plaît, en faisant une synthèse de ce que vous avez compris, de ce qui est attendu et des aspects de votre expérience en lien avec la mission.
En conclusion, un entretien en tant que consultant n’est pas un exercice aisé, c’est pourquoi il se prépare ! Il faut vous mettre en valeur à chaque instant. Un point essentiel à ne jamais oublier : faîtes-vous confiance.
Des doutes persistent ?
Contactez nos équipes pour en discuter ! Toute la Team Tim est là pour vous accompagner dans vos missions : de l’entretien avec le client jusqu’à la fin de votre mission.
N’hésitez pas à sauvegarder notre mémo
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