Rencontre avec Gulsum Demir
L’équipe Tim Free a eu le plaisir d’interviewer Gulsum Demir, pour la suite de notre saga « Regard d’expert ». Gulsum nous présente le métier de consultante SAP finance et contrôle de gestion ainsi que sa vision du statut de freelance.
Rencontre avec Gulsum Demir une freelance épanouie
Suite à un stage de fin d’études dans une société de conseil spécialisée sur SAP, Gulsum est restée dans l’univers SAP où elle évolue maintenant depuis 10 ans.
Après 10 ans dans un cabinet de conseil, souhaitant être plus libre de gérer son temps et surtout de choisir ses missions, Gulsum se lance freelance en janvier 2020. L’aventure commence alors aux côtés de Tim Free.
Elle travaille aujourd’hui sur des projets « SAP Finance and compliance ». En effet, les sociétés doivent répondre de plus en plus rapidement aux changements légaux et fiscaux exigés par les Etats qui évoluent de plus en plus vers le digital. Son rôle a été dans un premier temps d’auditer les solutions et process en place, puis de proposer les solutions les plus adaptées en exploitant toutes les fonctionnalités de l’ERP, et enfin, de les implémenter.
Vivre le confinement en tant qu’indépendant
Pendant la crise du Covid 19, contrairement à d’autres consultants freelances, Gulsum a eu la chance de conserver sa mission.
Néanmoins, comme beaucoup de télétravailleurs, Gulsum a eu l’impression de ne pas toujours avoir su faire la coupure entre vie professionnelle et vie privée, avec parfois des journées à rallonge !
Pour Gulsum, le manque de relations humaines et sociales a été compliqué à gérer, elle a besoin de partager et discuter avec ses collègues. Pour pallier au manque d’interactions, son client a mis en place un « Café Zoom » grâce au logiciel du même nom. Deux fois par semaine, ils sont ainsi restés en contact et ont continué à échanger tous ensemble.
Au final, Gulsum a une vision mitigée du télé-travail. D’un côté, elle affirme gagner du temps dans son travail mais d’un autre, elle se trouve moins efficace quand le télé-travail perdure trop longtemps, sans retour au bureau. Le travail à distance doit, selon elle, s’effectuer « à petite dose ». La fréquence idéale ? 1 à 2 jours de télétravail par semaine.
Une vision inchangée du statut de freelance
En résumé, la vision de Gulsum : « Freelance avant tout ! » Attachée à son statut, la crise n’a absolument pas changé sa perception des choses. Etre freelance est un réel moyen de garder sa liberté !